TOUT SAVOIR SUR LE RAMONAGE
Quand on évoque une cheminée viennent tout de suite en tête des images poétiques.
Le crépitement d’un feu de cheminée, les odeurs de fumées qui s’en dégagent, les moments de quiétude qu’il provoque… et, en cette période de l’année, le père Noël auquel nous croyons tous encore un peu.
Une obligation légale
Pourtant, de façon plus prosaïque, penser à une cheminée, c’est aussi penser au ramonage, une obligation légale qui la concerne, mais aussi de multiples appareils de chauffage : chaudières à gaz, chaudières au fioul, chaudières biomasse, poêles à bois ou à granulés.
L’enjeu est avant tout sécuritaire puisque l’absence de ramonage est susceptible d’encrasser les conduits avec comme conséquence de potentiels incendies ou intoxications au monoxyde de carbone.
Depuis octobre 2023, le ramonage est obligatoire au moins une fois par an. Il doit être effectué par un professionnel qualifié qui fournira un certificat de ramonage exigé par les assurances. Si ce certificat n’est pas transmis et si un sinistre intervient, l’assureur peut refuser toute indemnisation. Pour des conduits utilisés de façon intensive, il est même conseillé d’effectuer deux ramonages, l’un avant la mise en chauffe, l’autre pendant l’utilisation. Non seulement l’équipement sera plus sûr, mais il sera aussi plus économique dans son fonctionnement, la suie provoquant une surconsommation d’énergie.
Les locataires concernés en premier Il revient au locataire de faire réaliser le ramonage et d’en payer la facture, sauf cas contraire stipulé dans le bail. Si le propriétaire l’organise, il peut alors récupérer les frais qui en résultent au titre des charges locatives.
Le syndic assure quant à lui la gestion des conduits collectifs.